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La faune du Garlaban
Avec les chaînes de l’Etoile et de St Cyr-Marseilleveyre, le massif du Garlaban fait partie de l’ensemble des collines élevées qui encadrent l’agglomération marseillaise. C’est un petit massif de forme sensiblement triangulaire dont la surrection a eu lieu après la mise en place de ces chaînes, il y a environ 25 millions d’années. Loin de constituer une barrière, le massif du Garlaban offre une étape de repos aux nombreux oiseaux qui empruntent la vallée de l’Huveaune lors de leur migration.
Des milieux variés
Chaque espèce d’oiseau évolue dans le milieu qui est le plus favorable à son alimentation et à sa reproduction. La richesse du massif du Garlaban sur le plan ornithologique reflète donc la variété de ses milieux. La partie centrale et la plus élevée du massif est constituée de plateaux calcaires recouverts de garrigue à Chênes-kermès. Malgré sa fière allure, le rocher du Garlaban (712 m) n’est pas le point culminant du massif. Celui-ci se situe en réalité à la Butte des Pinsots, à l’altitude de 729 m. Tous ces plateaux sont délimités par des falaises qui dominent des vallons souvent profonds. Parmi ces vallons, certains sont larges et d’aspect assez désertique, comme le vallon de l’Amandier ou celui des Escaouprès. La roche qui affleure au fond de ces vallons est recouverte d'une maigre végétation qui permet cependant à la faune qui y vit de s'abriter et de se nourrir. D’autres sont plus encaissés et plus humides, comme le vallon de Passe-Temps ou le Grand Vallon. Une végétation plus abondante peut alors s’y développer. Dans la partie sud du massif, certains versants conservent quelques belles pinèdes, encore épargnées par les incendies qui dévastent régulièrement le massif.
Les ressources en eau sont importantes pour les oiseaux. A côté des quelques sources permanentes présentes dans le massif, d'éphémères petits torrents naissent à la moindre pluie, alimentés par le ruissellement sur les versants marneux des vallons.
Comme souvent, ce sont les zones de transition qui sont les plus riches du point de vue faunistique. Une zone périphérique s’étend de 100 à 200 m d’altitude à l’ouest, au sud et au sud-est du massif. Autrefois principalement agricole, elle a été progressivement modifiée par l’extension de la cité phocéenne et des villes voisines, et c’est aujourd’hui une zone périurbaine où des jardins et des villas jouxtent de petites zones d’activité, deszones agricoles relictuelles et des secteurs boisés. Certaines agglomérations, comme Allauch, la Treille, les Camoins, Eoures, Lascours et Roquevaire ont conservé un caractère de village.
Les oiseaux dans leur milieu
Les différents types de milieux présents dans le massif du Garlaban et sa zone périphérique sont fréquentés par des espèces nicheuses (N), hivernantes (H) ou qui ne font que passer lors des migrations (M). En voici quelques exemples typiques :
Garrigue : Fauvette pitchou (N), Fauvette mélanocéphale (N), Perdrix rouge (N), Pipit rousseline (N), Circaète Jean-le-Blanc (N), Busard St Martin (H), Accenteur mouchet (H), Traquet motteux (M).
Falaises et Rochers : Grand-duc d’Europe (N), Merle bleu (N), Faucon crécerelle (N), Grand corbeau (N), Choucas des tours (N), Hirondelle de rochers (N), Martinet à ventre blanc (N), Tichodrome échelette (H).
Cultures, vergers, jardins : Chevêche d’Athéna (N), Chardonneret (N), Serin cini (N), Rossignol philomèle (N), Tarin des aulnes (H), Pinson du nord (H), Pipit farlouse (H), Huppe fasciée (M)
Zones boisées : Chouette hulotte (N), Epervier d’Europe (N), Pinson des arbres (N), Mésange huppée (N), Grimpereau des jardins (N), Pic-vert (N).
Villages : Martinet noir (N), Hirondelle de fenêtre (N), Petit-duc scops (N), Moineau domestique (N).
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